lundi 13 juillet 2009

Les chroniques de l'été!

Bonjouuuuurr!

Tout d'abord, désolé pour les mises à jour du blog qui se font attendre, mais je n'ai pas eu le temps de copier des chroniques de Jojo, ni de continuer ma chronique toutes les semaines. En revanche, je vous assure que vous retrouverez à la rentré la fameuse et décapante chronique de Jojo ainsi que la non-moins fameuse mais un brin plus contestataire chronique de Dameg.

En attendant, voici la situation: des chroniques de Jojo qui s'entassent pas dizaine sur mon bureau (je les reçois par lettres puisque notre chroniqueur préféré n'a pas Internet, ce qui nous facilite bien évidemment la tâche, vous l'aurez aisément déviné) et je m'en vais pour ma part faire un petit tour à l'étranger, au pays des Bigoudennes plus couramment appellé par les autochtones "Breizh". Rien de bien méchant, n'en doutez pas.

Cet article vaut donc pour 5 de mes chroniques (quoi, je gruge?) et un petit billet pour souhaitez de bonnes vacances à tous nos lecteurs!

Je pense que je vais copier des chroniques en avance cet aprèm' pour que le travail de ce cher Jojo ne soit pas perdu, en le sortant de la pénombre et des punaises (le truc pour afficher, pas l'insecte).

Je souhaite également du courage au collectif Cac 50 et non au charbon (voir le premier commentaire de l'article précédent (Chronique N°2)) pour son combat de tous les jours qui me semble infini... Mais bon, chacun est libre de rêver!

Kenavo! 

mercredi 1 juillet 2009

C'est l'époque qui veut ça! #2


La Chronique de Dameg, toutes les semaines. Aujourd'hui: Une poussière (de charbon) dans l'oeil.

A Nicolas et ses potes de Cherbourg;

A Greenpeace et ses miltants surexités;

...bonsoir. Oui, l'introduction peut vous paraître un peu étrange, mais rassurez-vous, je ne suis pas (encore) tombé sur la tête. Je vous vois venir: "oulà, il mélange tout là! Décidément, sa chronique de vaut pas celle de Jojo...". Stop. Avant de me jeter la pierre, je tiens à vous relater un fait qui se déroule en ce moment même mais qui ne fait pourtant pas papoter les médias de tous poils -à part peut-être Le Bien Public, notre feuille de choux national, dont je recommande vivement la lecture à tous ceux qui explosent de bien-être devant Arlequin, Paris-Match ou encore le Figaro. Comme ça, pas de dépaysement possible. D'accord, j'exagère un peu: la nécrologie et l'horoscope sont potables, et permettent d'économiser au choix: les allumes feu à la parafine, le conteneur à épluchures de cucurbitacés, ou le papier Lotus dans le cas du campagnard profond. Jojo, ne me bombarde pas de chroniques incendiaires, je ne te visais pas particulièrement. 

Bon, je règlerai mes comptes plus tard, je reprends. Des rigolos, soutenus par le gouvernement jusqu'à nouvel ordre, veulent implanter à Cherbourg un terminal charbonnier. (Forcément, c'est moins croustillant qu'un Rio-Paris pour TV-Sarko -entendez TF1 et les autres- et ses reportages lacrymales et insécuritaires).

Le charbon est responsable d'un tiers des émissions de gaz à effets de serre mondiales et probablement de 2/3 en 2030. Les dommages sur la santé et l'environnement, comprenez dans l'air et l'eau, se chiffrent dés aujourd'hui à 360 000 000 000 d'euros par an (je met le nombre en chiffre, ça fait plus mieux, comme diraient nos adorables petites têtes rousses. Hop hop hop, discrim' positive, rien de plus)  soit en 10 ans la somme des richesses produites par le Royaume-Unis et la France en un an (PIB)!.

Bon, quand on sait qu'une centrale à charbon ouvre ses portes tous les deux jours en Chine, y'a pas de quoi en faire un plat. Bref, revenons à nos moutons, c'est à dire les lèches-bottes de l'Union pour la Minorité de Privilégiés (UMP). En effet, suite au succès scan-da-leux des écolos aux élections européennes, on avait décidé de se donner une belle image de green attitude en définissant le soir même la lutte contre le changement climatique comme un des deux combats ( avec la crise) que l'on devrait affronter. Adoption rapido de la loi Grenelle II, effets d'annonce et démagogie sur le renouvelable, etc. On connaît la rengaine.

Revenons au terminal charbonnier. Sur son site Internet, le port de Cherbourg essaie de nous démontrer qu'il "contribue au contraire à réduire leur empreinte environnementale globale". Oui!! Ben voyons, c'est nous les cons, c'est connu, plus on fait marcher les centrales à charbon, moins ça pollue! Nous, à Cherbourg, on préfère donner au Royaume-Unis et au Danemark du bon charbon de bonne qualité qui ne pollue pas, Alleluia! Et ces contestataires de Greenpeace qui n'ont rien comprit:  déverser 8 tonnes de charbon devant le ministère de l'environnement pour protester contre la projet, les salauds! Vive le fric, ouai; on s'en fout plein les fouilles!

Bon, reprenons notre sérieux. Ils sont sincères et honêtes ces gens là: c'est pas comme s'ils avouaient dans les petites lignes en bas de la page la vraie raison de l'ouverture du terminal, après un faussement-véritable argumentaire pseudo-écologique:

"Mais au delà de sa propre légitimité économique, Cherbourg Terminal Vrac SAS est aussi une formidable carte de visite  pour stopper enfin le déclin du port de Cherbourg et repartir de l’avant". Sans blagues les mecs!

Bon, là-aussi, je laisse les patrons se foutrent de la gueule du Monde (à prendre au sens littéral) et fumer leur gros cigares tranquillou. Voilà, j'ai passé mon coup de gueule.

Je vous invite à ce propos à vous propulser illico-presto sur Copenhague2009 pour faire pression lors du sommet de l'après Kyoto en décembre prochain. Chaque signature compte. Au passage, bien sûr, je ne peux, en écolo convaincu, que saluer l'initiative de Greenpeace et des autres ONG par les temps qui courent. Et oui, c'est dur d'être aimé par des cons!* 

*Très bon film de Daniel Leconte sur l'affaire des caricatures de Mahomet.

A la semaine prochaine!